Super Polaris

A propos

Je suis Alban Cousinié, et ceci est mon blog d’astronome amateur.

Celui-ci à pour objet de partager avec vous mes photos, mes réflexions et petites trouvailles dans le champ de l’astronomie.

Le néophyte y trouvera je l’espère quelques belles images, et l’amateur peut-être quelques informations et astuces pour sa pratique personnelle.

Mon parcours amateur

Le bon vieux Ganymède 115/900 des familles

Comme des générations d’amateurs, j’ai démarré adolescent avec le valeureux 115/900 au rapport performance/prix imbattable. Celui-ci permet d’obtenir des visions déjà significatives des planètes et de découvrir l’ensemble du catalogue de Messier si tant est qu’on dispose d’un ciel digne de ce nom. Il reste néanmoins limité par sa monture toute frêle fortement sujette aux vibrations.

Le 100/600 SP amélioré en 2010 avec un chercheur 8x50 et une lunette guide Orion 80/400.

J’ai ensuite placé en 1995 toutes mes économies d’adolescent pour m’offrir un télescope Perl Vixen 100/600 Super Polaris en seconde main, premier télescope sérieux pour démarrer l’astrophotographie.

Celui-ci m’a permis de réaliser mes premières photos, généralement peu gratifiantes. C’était l’époque héroïque de l’argentique ou l’on faisait la mise au point au petit bonheur la chance, ou l’on guidait en manuel et ou le commun des mortels portait sa pellicule a développer au supermarché entre les photos de vacances de Mr Dupont et celles du repas e famille de Mme Michu.

Puis désespéré par la qualité du ciel ou j’habitais (au coeur du triangle Marseille, Aix-en-Provence, Vitrolles + Plan de campagne (première zone commerciale de France, aux gigantesques enseignes néon restant allumées toute la nuit, on a même eu droit à un laser pendant un an…), imaginez le halo de pollution lumineuse…), j’avais fini par lâcher l’affaire.

Bien que j’ai été tenté quelquefois, je ne m’étais jamais résolu à vendre ce télescope que j’affectionnais, quoi que je regrettais parfois la petitesse de son diamètre en observation du ciel profond, et la faiblesse de sa focale en planétaire. C’était néanmoins un télescope très compact, léger, et facile à utiliser, idéal à mon sens pour un débutant sérieux qui voudrait s’essayer à toutes les variantes possibles de l’astronomie amateur.

18 ans plus tard, j’ai déménagé à Die dans la Drôme ou je bénéficie d’un ciel raisonnablement pollué et ou il m’est possible d’atteindre une altitude de 1000m en 1/2 heure de voiture. Les technologies aussi on évolué avec l’arrivée du numérique et des systèmes GOTO. Tout ceci m’a donné une motivation particulière de dépoussiérer ce bon vieux 100/600 fabriqué en 1984 pour voir ce qu’on pouvait vraiment en tirer… Une manière aussi pour moi de tester si ma passion était encore intacte avant d’investir dans quelque chose de plus costaud.

Dès les premières sorties, le virus m’a repris, et alors que j’étais fermement décidé à sortir les tripes de ce télescope pour le défi, j’ai vite réalisé qu’il n’était plus vraiment à la hauteur de mes attentes. J’ai alors investi dans du matériel plus moderne, un bon vieux C8 d’abord (le Graal inatteignable de mon adolescence) mais dans sa version carbone désirable pour la photographie. Et puis la monture GPDX, version améliorée de la monture Super Polaris : plus costaud et surtout plus précise, pilotée par un Skysensor, apportant le pointage automatisé et permettant l’autoguidage. Enfin une camera d’autoguidage légère, la lodestar, ainsi qu’une caméra CCD, toujours 5x plus sensible qu’un appareil réflex classique.

Le C8 en situation de prise de vue

Je trouve à ce C8 informatisé un rapport performance / compacité / transportabilité / possibilités / prix redoutable. L’ensemble est d’un poids raisonnable (<20Kg) et peut facilement être transporté et glissé dans le coffre d’une voiture. L’informatique de pointage et de suivi, ainsi que les caméras d’acquisition numérique lui donnent une puissance et une précision digne de certains matériels professionnels d’il y à 30 ans, à portée de nos moyens de particulier. Le tout est, comme dans beaucoup de domaines, de parvenir à maîtriser la technique pour en tirer le meilleur. « Y’a plus qu’a » comme on dit…

3 réponses à this post
  1. Posté le 8 novembre 2013 par olivier

    Bonjour, je suis tombé sur un des commentaires (celui de Optrastro) sur votre site « Monture Super Polaris ». Je n’arrive pas à contacter cette personne depuis son site, mais pour faire simple, je suis à la recherche d’une raquette de commande SP (la DMD-1), Savez-vous où je pourrais me procurer une telle raquette en état de marche s’il vous plaît ? Merci de me contacter ici, si vous le voulez bien :
    olivier.gadal0269-At_orange.fr
    Cordialement
    Olivier

  2. Posté le 9 novembre 2013 par olivier

    Merci beaucoup Alban pour votre réponse précise et rapide ! Je vois que la DD3 est livrée avec des câbles de 8 broches, hors il m’en aurait fallu 5 (je dois avoir la première SP !) ;) . J’ai quand-même réussi hier près midi à redonner vie à ma DMD-1. Je garde sous le coude votre renseignement sur la DD3. Encore merci pour les liens et merci aussi pour votre site web :)
    Olivier

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