Super Polaris

Nouvelle photo : le double amas de persée

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Photo réalisée durant la même session que M31, le double amas de persée en 4x1min à 800 ISO sans guidage. La prise de vue a été réalisée avec la lunette guide Orion 80/400, d’ou le chromatisme sur les étoiles qui, en définitive, donne une jolie tonalité bleue à l’image !

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Première photo réussie !

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Ca y est ! J’ai enfin réussi à avoir des étoiles rondes…ça faisait quelques temps que je persistait à vouloir guider pendant des poses de 5 minutes, mais le guidage c’est pas encore ça…
Du coup, j’ai opté pour la facilité sur les conseils d’un amateur éclairé : j’ai utilisé la lunette guide pour prendre la photo (une Orion short tube 80/400 achetée 85€ d’occase!) en cumulant 17 poses de 1 minute non guidées. Après suppression des déchets, il m’est resté 13 poses.
Les darks étaient réalisés automatiquement par l’appareil (Olympus E-510) et je n’ai pas fait de flats. Par contre il y a eu du traitement lourd sous IRIS pour faire ressortir du détail, parce qu’à la base c’était pas ça…

Ci-dessous l’image avant traitement et celle après traitement :




Traitement réalisé :
- rehaussement de la dynamique (ddp) 0.80 5.0
- suppression de bruit par filtre wavelet
- rehaussement des couleurs
- masque d’opacité

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Skygalères …

Matériel, Skysensor

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Une fois le Skysensor installé et après avoir patienté une bonne semaine (le temps aurait-il un malin plaisir à se montrer capricieux chaque fois qu’on reçoit un nouveau matériel ?) j’ai pu enfin sortir le télescope et réaliser mes premiers tests. Et là ce fut la grosse déception ! J’ai d’abord cru qu’on m’avait revendu un matériel défectueux, puis j’ai réalisé que quelques mises au point s’imposaient :

  • Premier problème : sous tension. Lors des pointages, le Skysensor se réinitialisait quasi systématiquement. En manipulant le moteurs manuellement, j’ai constaté que lorsque que j’utilisait le mouvement sur 1 moteur, le Skysensor fonctionnait correctement, mais lorsque j’enclenchais simultanément le second moteur, le Skysensor se réinitialisait (comme s’il y avait une rupture d’alimentation). Le Skysensor était pourtant alimenté par la batterie d’une voiture berline qui n’a pas de problème pour délivrer un bon 12V 3A… Heureusement, ce soir là j’étais accompagné par un ami qui se révèle être un technicien professionnel de l’audiovisuel. Il m’a fait remarquer que j’avais un rallonge très longue (15 m) et que les courants continus basse tension perdent environ 0,5V tous les 5 mètres. C’est un problème qu’ils rencontrent fréquemment dans leur boulot. Mon Skysensor était donc probablement alimenté en 10,5V … Pour corriger le problème, le bon choix eu été de rapprocher le télescope de la voiture en supprimant la rallonge de 10 mètres (ce que j’ai fait avec succès plus tard) mais nous avons opté pour une autre solution…

  • Second problème : blocage moteur. Il arrivait parfois qu’un moteur se bloque en produisant un bruit montant dans les aigus (généralement le moteur de déclinaison). La réinitialisation du Skysensor ne résolvait pas le problème. J’ai constaté en démontant les moteurs et manipulant la monture avec les mouvements micrométriques sur 360° qu’il fallait fournir un effort beaucoup plus significatif sur certaines zones (points durs). La graisse vielle de 24 ans m’a semblé responsable et je me suis résolu à procéder au démontage, dégraissage et regraissage de la monture Super Polaris. J’ai constaté depuis un gain significatif de fluidité sur les 2 axes. J’ai aussi constaté qu’un rapprochement trop important de la vis sans fin de la roue dentée (pour minimiser le décalage / backlash) entraînait la survenue de points durs. Il s’est donc avéré néssaire de trouver un compromis entre une absence de point dur (qui requiert donc d’éloigner la vis sans fin) et minimisation du décalage (qui requiert donc de la rapprocher). Ce compromis est aussi sensible à régler que la collimation d’un télescope et se règle au 1/10 de tour de clef Allen

  • Troisième problème : blocage moteur encore ! Malgré le regraissage de la monture, le moteur continuait parfois de bloquer. Cette fois-ci, j’ai constaté qu’un rapprochement trop important des 2 roues dentées en sortie du moteur (la aussi en vue de minimiser le décalage) pouvait entraîner le blocage du moteur. Le truc c’est que j’avait prévu un minimum d’écart, mais il s’est révélé que sur certaines zones des 360° de rotation, cet écart entre les roues dentées diminuait (peut-être en raison de la source des points durs : sur certaines zones de la roue dentée, les encoches sont probablement légèrement moins profondes et appliquent un pression accrue sur la vis sans fin, rapprochant alors l’axe porteur de la roue dentée du moteur). Il m’a donc fallu me résoudre a laisser un écart entre les roues dentées plus important que souhaité pour résoudre ce blocage. Heureusement que le Skysensor fourni la compensation du décalage !

Vous l’imaginez, tous ces problèmes ne se sont pas résolus facilement et il m’a fallu près de 2 semaines pour tirer cette affaire au clair. Le Skysensor semble maintenant fonctionner correctement, mais je n’ai pas encore assez de recul pour en être complètement sûr. Dans tous les cas, vous saurez qu’en plus d’être gourmand en voltage, le Skysensor est aussi un animal sensible et délicat auquel ne conviennent que les montures bien graissées et parfaitement réglées !

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Et voilà le Skysensor…

Matériel, Skysensor

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Vendu au prix exorbitant de 1500€ à l’époque, j’avais toujours considéré le système GOTO Skysensor comme une chose inatteignable : la bestiole valait plus cher que le télescope 100/1600 Super Polaris neuf !

Mais l’eau ayant coulé sous les ponts depuis les années 90, je commençais à me dire qu’un petit Skysensor des familles pouvait être une addition sympathique à mon télescope, qui apporterait un lot non négligeable d’avancées :

  • Super précision de pointage pour faire découvrir rapidement un grand nombre d’objets aux amis, et pour trouver facilement les objets à photographier (avec un alignement sur 3 étoiles bien éloignées, les objets tombent systématiquement pile au centre).
  • Ajout du PEC pour l’astrophotographie
  • Compensation du décalage des roues dentées (backlash) : le télescope répond immédiatement en cas de changement de sens de suivi !
  • Réglage précis de la vitesse de déplacement des moteurs en mode guidage
  • Possibilité de piloter le télescope depuis un ordinateur PC via l’interface RS-232 et un logiciel tel que C2A
  • Possibilité de faire de l’autoguidage toujours via l’ordinateur PC
  • Possibilité de localiser et suivre comètes et satellites

Le Skysensor serait donc un bon ticket pour faire rentrer ce vieux 100/600 dans la modernité. Seul problème : il ne se vend plus ! Mais bon, à 1500€ je ne le prendrais pas aujourd’hui encore, quand on voit qu’on trouve des raquettes GOTO neuves à 300€ sur certaines montures !

Cela dit j’ai vu passer la semaine dernière un Skysensor 2000 PC à 600€ dans les annonces d’occasion, et là j’ai pas pu résister! J’ai bien tenté de négocier, mais allez dire à un gars qui a payé son Skysensor 1500€ de vous le vendre 300…ça n’a pas vraiment marché. Alors je me suis lâché. Pour piloter un petit 100/600, c’est pas très raisonnable tout ça, mais à défaut de pouvoir m’offrir le télescope Takahashi de mes rêves, ça va mettre un peu de piment dans mes aventures avec le 100/600 !

Alors voilà, ça y est, le Skysensor est arrivé, et moi je suis content comme un gamin qui vient d’ouvrir ses cadeaux !

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Premières photos

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A la faveur d’une nuit dégagée, je suis monté au col du Royer à 1000m d’altitude prendre mes premières photos. Bien que ces photos présentent un défaut de suivi (cf:forme des étoiles), je ne suis pas mécontent du résultat. La mise en station avait été réalisée au viseur polaire, ce qui a induit une très légère dérive en déclinaison. L’utilisation seule du viseur polaire, je le sais maintenant, se révèle insuffisante pour la photographie, même avec une courte focale de 600mm, et aussi le décalage des roues dentées en déclinaison a entrainé un temps de réaction trop important sur mes corrections, ce qui n’a pas aidé non plus. Il va falloir que je trouve des solutions pour améliorer tout ça.


La première photo présente l’amas globulaire M13.

Prise de vue:
-4 poses de 5 min à 400 ISO
Traitement réalisé :
- médiane sous Iris de 4 poses
- l’addition d’une des 4 poses pour doubler la luminosité de l’objet
- suppression du bruit par traitement wavelets
- correction du fond du ciel.

La seconde photo présente les galaxies M81 et M82.
Prise de vue:
- 3 poses de 5 min à 400 ISO
- 2 poses de 5 min à 800 ISO
- 1 pose de 5 min à 1600 ISO

Traitement réalisé :
- Traitement wavelet sous IRIS pour supression du bruit
- réquilibrage du fond noir
- Addition des 3 poses à 400 ISO
- addition des 2 poses à 800 ISO
- addition mediane des résultantes 400 ISO, 800 ISO et 1600 ISO

L’appareil photo utilisé est un Olympus E-510, boitier intéressant pour l’astrophoto qui vaudra bien un article sur ce blog. Après avoir expérimenté à 400, 800 et 1600 ISO, la prise de vue à 400 ISO me semble être la plus adaptée car à 800 et 1600 ISO le bruit devient vraiment très important. Il faut dire aussi que je n’ai pas éteint l’appareil entre les poses pour refroidir la matrice et on voit clairement beaucoup plus de bruit sur une seconde image à 800 ISO que sur la première.

2 poses successives de 5 min à 800 ISO. Notez le bruit beaucoup plus important sur la seconde pose malgré la même durée de pose : il est du au réchauffement de la matrice de l'appareil photo.

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Dépoussièrage

Matériel

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Après 17 ans d’immobilisation, un dépoussiérage s’imposait. J’ai nettoyé tout l’extérieur du télescope avec du produit pour les vitres, puis il a bien fallu s’attaquer au miroir qui comportait d’importantes traces d’irisation autour des pattes de fixation : sans doutes s’agissait-il d’une substance émise par le caoutchouc au cours du temps. J’ai suivi la méthode recommandée, à savoir plonger le miroir dans un bain d’eau déminéralisée avec quelques gouttes de détergent vaisselle. Puis je l’ai frotté le plus délicatement possible avec une lingette microfibre pour lunettes de vue. La substance irisée était bien accrochée et il m’a fallu frotter pendant près de 15 minutes pour retrouver le miroir. Néanmoins quelques légères traces d’irisation subsistent encore, mais rien de comparable avec celles du début : les dernières traces ne voulant pas partir, il faudra s’en accommoder. L’état du miroir est néanmoins bon et on peut s’étonner de la bonne tenue de l’aluminure après 26 ans.

Le miroir du 100/600 2 mois après nettoyage. La poussière à déjà recommencé son travail de conquête, mais la photo accentue l'effet et le miroir parait bien plus propre à l'oeil nu. Notez la présence résiduelle d'irisation autour des pattes de fixation malgré le nettoyage...La pastille collée au centre a été ajoutée faciliter la collimation au laser. Cliquez pour zoomer l'image.

Après remontage du miroir, il a fallu s’attaquer à la collimation. En visuel d’abord, cela s’est révélé mission impossible sur un télescope à F/D 6 : les télescopes à courte focale sont très difficiles à collimater. J’ai donc du investir dans un laser de collimation Baader mark III qui m’a grandement facilité la tache. Mais ce n’était pas suffisant. J’ai du me fabriquer un occulaire de collimation style cheshire de fortune en perçant un boitier de pellicule 24×36 en son centre. En effet, la boite de pellicule 24×36 a cet énorme intérêt qu’elle s’adapte parfaitement dans un porte occulaire au coulant 31,5, et l’énorme défaut d’être plutôt difficile à se procurer désormais… Le cheshire oblige à bien centrer l’oeil dans le porte occulaire pour la vérification du centrage des miroirs. Sans lui, on a vite fait de décaler de quelques millimètres son oeil de l’axe focal ce qui altère immédiatement fortement la perception de l’alignement des miroirs et la rend impossible à juger, en tous cas sur un télescope de courte focale. Le cheshire est donc l’outil indispensable de la collimation, avant même le laser!

Le cheshire maison, le chercheur 8x50 et le porte occulaire micrométrique. Cliquez pour agrandir.

Enfin j’ai démonté et graissé la crémaillère, changé le chercheur d’origine, trop peu lumineux, par un 8×50 et j’ai ajouté un porte oculaire micrométrique trouvé en voyage au Japon. J’ai également adapté une lunette Orion Short tube 80/400 achetée d’occasion pour le guidage photo. Voici le télescope enfin prêt pour de nouvelles aventures !

Le télescope Perl Vixen 100/600 Super Polaris de 1984 prêt à reprendre du service ! Cliquez pour agrandir.

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