Super Polaris

Visite à l’observatoire des Barronies

Matériel, Non classé, Rencontres astro

Pas de commentaire


Partager ce billet

Je suis à l’instant de retour de la première édition des Rencontres Astronomiques du Haut Buech (RAHB) ou j’ai passé un excellent week-end. Pour cette première édition nous n’étions guère nombreux (une trentaine d’astrams) et la météo n’a pas réellement été de la partie : mistral et forte turbulence dans la nuit de vendredi à samedi, et brume et cirrus dans la nuit de samedi à dimanche. Néanmoins l’organisation était bonne, l’ambiance était fort sympathique et les conférences organisées de très bon niveau, ce qui sauva le week-end. Du coté des instruments présents sur le site, on notera le Dobson 760 de guillaume Cannat , plusieurs autres Dobsons de 460 et 300mm, des Schmidt-Cassegrain 8, 10 et 11″, un planetweave 250, la lunette meade 180 d’André Cassèse de l’observatoire de Rocbaron, ainsi que quelques lunettes équipées pour l’observation solaire, dont une Lunt de 60mm et un excellent Coronado de 40mm.

Je n’ai pas pris de photos de l’évènement tant j’étais occupé à discuter les autres astrams, d’autres ont mitraillé et en posteront surement. Néanmoins ce matin nous sommes allés visiter l’observatoire des Baronnies dont voici quelques photos prises avec mon smartphone et une vidéo du nouveau T800 en fonctionnement. Ce télescope de qualité professionnelle sous coupole sera bientôt le plus grand télescope amateur accessible en remote via le site internet lightsbucket. Ce télescope et sa coupole, qui ont nécessité près d’1 million d’euros d’investissement pourront être pilotés pour environ 300€ de l’heure par n’importe quel astram à travers le monde pour réaliser de l’imagerie L, R, V, B, Ha, SII, OIII.

Commençons d’abord par les petits télescopes aussi disponibles en remote, a des tarifs plus attractifs (de 30 à  70€ de l’heure) :

L’astrographe ASA 305mm sur monture direct drive :

Le Planteweave CDK de 430mm  et sa camera STL11K :

Un joli jeu de lunettes comprenant une APO de 175mm et une TSA120

Il y avait également une APO 110mm de William Optics que je n’ai pas photographié. Avec pas moins de 3 montures Paramount et la monture ASA Direct Drive, inutile de vous dire que le contenu de ce chalet était impressionnant !

Le site héberge également quelques télescopes d’amateurs à l’année, dont notamment 2 dobsons Obsession de 25″ (si je ne me trompe pas), et un énorme SCT Meade de 14″. Les propriétaires et autres amateurs peuvent être hébergés dans les gîtes attenants durant leurs périodes d’observation.

Ensuite nous avons visité la star du site, le tout nouveau T800 à foyer Nasmyth hébergé sous une sublime coupole plaquée de bois réalisée par une société italienne de Venise, l’ensemble étant d’une qualité de finition impressionnante :

Enfin voici une petite vidéo de la bête en fonctionnement :

Cet observatoire et les rencontres RAHB sont le résultat du travail de Mr Bretton et de sa femme Hélène, qui portent ce projet depuis 5 ans et ont participé à 60% de son financement, avec également à leur cotés divers institutionnels dont la région et l’Europe.

Si l’observation astronomique n’a pu être satisfaisante ce week-end, j’en garde néanmoins un excellent souvenir, et je ne manquerais pas de me réinscrire aux RAHB 2013 !

En lire plus

Attention aux vendeurs peu scrupuleux !

Matériel, Non classé

4 commentaires


Partager ce billet

Ce n’est pas un secret, le matériel astro, parce qu’il est de précision et fabriqué en petite séries, coûte cher ! Du coup il est intéressant de se tourner vers le marché de l’occasion, ce qui permet de réaliser des économies significatives, avec en général une décote variant entre 30 et 50%. J’ai ainsi acquis la quasi totalité de mon matériel. Parfois on fait de vraies bonnes affaires, et d’autres fois on tombe sur un vendeur qui se sert du marché de l’occasion pour refourguer son matériel à problème. Ceci m’est arrivé récemment en faisant l’acquisition d’une caméra CCD Starlight SXVF-H16 pour la modique somme de … 1800€ ! Alors évidemment quand c’est du matériel à petit prix ce n’est pas trop grave, mais quand ça vous coûte un bras c’est une autre histoire !

En fait la caméra n’était pas totalement défectueuse, elle fonctionnait correctement en mode bin x1, mais affichait des traînées (smearing) sur les étoiles brilantes en mode bin x2. C’est très embêtant parce que le binx2 est très utilisé pour les couches couleurs et les shoots à F/D10. Et pour une caméra de ce niveau de prix, c’est juste inacceptable. J’avais pris la peine de demander au vendeur par email s’il avait des défauts à signaler , entre autre des défauts de smearing, ayant lu sur un site qu’un utilisateur avait acheté une caméra présentant ce problème et l’avait retournée au vendeur. Réponse du vendeur : Rien A Signaler ! Evidemment il s’agissait d’un mensonge. Le vendeur affichant de belles images prises avec la caméra, je me lance et je passe commande.

En attendant un produit commandé, surtout si c’est un produit complexe, je ne peux pas m’empêcher de continuer d’y penser et de me documenter. Et là une question me taraude : des caméras Starlight Xpress, on en entend pas souvent parler… du coup, il ne doit pas y en avoir beaucoup en France … des SXVF-H16 il doit y en avoir encore moins… sur le marché de l’occasion il doit y en avoir encore moins, vraiment pas beaucoup en fait ! Quand-est-ce qu’il l’avait acheté sa caméra déjà ce gars ?

Je vérifie la date de son post : 2 mois avant moi. Je lui écris pour lui demander le nom du vendeur, et là il me rappelle, me dit qu’il s’agit du même vendeur, que le gars avait fait le mort pendant un semaine, ne répondant plus ni aux emails ni aux coups de téléphone quand l’acheteur lui a signaler le problème. Il a finalement réussi à se faire reprendre la caméra en menaçant l’acheteur d’une action judiciaire via un recommandé envoyé à l’adresse de ses parents !

Je retourne consulter le site du vendeur, et en y regardant bien, sur ses images en bin x2, il y a bien des retouches ! Le gars passait son temps à retoucher les étoiles sur toutes ses images en bin x2 et il m’affirme que la caméra n’a aucun défaut !

Détail d'une image bin x2 du vendeur. C'est quoi ces traînées noires à droite des étoiles ?

L’ancien acheteur me fait part de sa petite enquête et me transmet les archives des posts du vendeur qu’il a trouvé sur les forums internet. Et là je découvre que le vendeur a lui même acheté cette caméra d’occasion à une boutique en bretagne et qu’il se plaint de s’être fait avoir, en traitant son vendeur de c.. ! Il semble avoir recherché une solution sans réussir à la réparer. Alors il en a acheté une nouvelle, même modèle mais nouvelle génération, et a refourgué l’ancienne sans décote ni signalement du problème. Au passage, il aura avec soin effacé sur les forums un grand nombre des messages qu’il a posté a ce sujet.

Réalisant a quel genre d’animal j’ai affaire, j’évalue le coût de réparation de la caméra. Je contacte la société Starlight et tombe sur Terry Platt, le concepteur de la caméra, un gars super. Je lui explique brièvement le problème et l’histoire de la caméra, et celui-ci me propose de la réparer sur son temps libre pour… 15€ ! Au final avec les frais de port, je m’en sortirais pour 100€ de réparation et je récupérerais une caméra 100% fonctionnelle. Le vendeur, fidèle a ses valeurs, refusera de me rembourser ces menus frais et m’expliquera qu’en fait ces traînées sont le fait d’une « optimisation » de sa part, qu’il s’agissait d’un potentiomètre à ajuster sur la carte mère de la CCD. Vérification auprès de Starlight Express : ce batch de caméras avait un composant électronique mal dimensionné lors de la conception et nécessitait le remplacement de ce composant pour être réparé.

Moralité de l’histoire : avant d’acheter un produit coûteux sur le marché de l’occasion, faites votre enquête sur votre vendeur via les forums. S’il s’agit d’une caméra CCD, faîtes vous envoyer des brutes, des darks et des flats. En bin x1 ET en bin x2. Si vous en avez la possibilité, allez tester le matériel sur place. Enfin ne vous laissez pas éblouir par les images que vous présente le vendeur. Le mien est un astrophotographe doué. Et aussi un parfait sale type !

A mon sens, la plupart des astronomes amateurs sont des gens curieux, plutôt intelligents et honnêtes. Aussi ce genre de problème n’est pas très fréquent. Mais quand vous achetez du matériel d’occasion, soyez prêt à assumer une part de risque.

En lire plus

Passage en 2″

Matériel

2 commentaires


Partager ce billet

Un C8 c’est bien. Mais avec 2m de focale, quand on veut avoir un peu de champ, utiliser des oculaires en 2″ c’est mieux. Du coup je me suis pourvu d’un porte oculaire Baader click lock, d’un renvoi coudé William Optics et d’un Pentax XW40. Ca dépote ! Avec le réducteur f6,3, j’en arrive même à avoir un champ considérable qui me permet d’embraser toutes les pleïades avec le recul nécessaire pour ne pas voir la tête dedans. Détail marrant (ou triste, c’est selon…) et signe des temps moderne, sur le renvoi coudé il est écrit William Optics USA, et sur le bordereau d’expédition du colis il était écrit Taipeï (Chine). On ne sait vraiment plus ce qu’on achète…

Un montage massif et confortable au cul du C8 : PO Baader click lock, RC William Optics, Pentax XW40

Bien qu’un peu déçu au déballage par le porte oculaire Baader click lock (l’usinage du téton métallique qui sert à faire tourner la bague est un peu cheap) et puis j’imaginais le système de serrage autocentrant constitué de 3 coussinets à 120° alors qu’il s’agit d’un collier, je dois dire qu’a l’usage j’en suis extrêmement satisfait. La précision de centrage est parfaite (j’ai fait des tests de rotation au laser dans le barillet), et la facilité de serrage / desserrage quand il faut tourner le renvoi coudé (c’est à dire très souvent) apporte un réel confort. Juste il ne faut pas trop serrer le système click lock car sinon on a tendance a forcer et a devisser le PO au déserrage.

Le renvoi coudé William Optics est d’une très belle qualité de finition, en revanche j’ai un problème avec 2 bouts de mousse situés de part et d’autre du miroir qui se rabattent sur celui-ci et apparaissent dans le champ quand j’utilise le réducteur avec le XW40. 2 points de colle devraient résoudre ce problème.

De gauche à droite un meade series 4000 de 20mm, un Plössl Celestron de 40mm, et le Pentax XW 40mm en 2"

Quand au Pentax XW40 que dire… c’est de l’oculaire de compétition. Qualité de finition irréprochable, verre au lanthane poli à L/38 qui offre piqué et contraste, bonnette réglable, étanche à l’eau, champ généreux. Tout y est. Un bémol toutefois : le placement de l’oeil n’est pas évident, surtout avec des lunettes, et on se retrouve avec des ombres volantes d’autant plus que l’objet observé est lumineux. Il est même difficilement utilisable en observation diurne, avec un C8 en tout cas. En ciel profond pas de problème par contre. Et si on enlève les lunettes, le confort devient vraiment meilleur. Mais je n’ai pas encore assez utilisé cette oculaire pour le connaitre bien à fond. J’en parlerai plus dans quelques temps.

En lire plus

Le p’tit nouveau !

Matériel

Pas de commentaire


Partager ce billet

Du fait que le retour névrotique du virus astronomie dans ma caboche est acquis, je fais désormais des infidélités à mon 100/600 Super Polaris.

En effet, je me suis équipé de manière complètement compulsive et non préméditée d’un Celestron 8. Ca faisait un moment que je rêvais devant les tube de 200mm et ma préférence allait plutôt vers le Vixen VC-200L, mais la présence trop prononcée d’aigrettes sur les photos avec ce scope me génait : j’avais des envies d’étoiles bien rondes. Aussi j’avais envie d’un tube assez polyvalent qui me permette de faire du planétaire, et ma foi les possesseurs de C8/C9/C11 semblaient sortir des Jupiter pas si moches… Enfin j’avais envie d’un tube compact et léger que je puisse facilement transporter et qui ne me demande pas de vendre ma voiture pour m’acheter la monture qui va dessous ! Aussi quand j’ai vu passer dans les petites annonces un petit C8 carbone XLT tout orphelin, je n’ai pas pu résister à mes bons sentiments et je me suis décidé à lui offrir un nouveau foyer!




Pour l’instant, je suis très content de cet achat : l’optique semble correcte, le tube présente très peu de shifting, et les C8 carbone seraient les derniers tubes Made in USA, ce qui serait plutôt un gage de qualité. Avec les bob’s knobs, quelle facilité de collimation par rapport à mon Newton ! Enfin le tube carbone devrait aider à garder une bonne mise au point durant les photos en limitant les dilatations thermiques. Cela dit je crois que la manque de stabilité d’un miroir de SC non bloqué durant la pose aurait tendance a ruiner cet acquis sur les Schmidt-Casegrain, donc je ne me fais pas trop d’illusions non plus.

Peu de temps après, c’est une monture GPDX noire qui à fait surface dans les petites annonces. Son propriétaire disait ne l’avoir utilisé qu’une douzaine de fois en tout et pour tout. S’il dit vrai, je dois avoir une bonne étoile !

Au passage je découvre donc la GPDX qui offre à l’usage une expérience très différente de la Super Polaris. Les mouvements sont beaucoup plus doux, plus précis et plus fluides. Enfin une vraie monture pour faire de la photo !

Et qu’advient-il alors du 100/600 Super Polaris ? Et bien j’ai dû le revendre, avec un petit pincement au coeur. Mais je me réjouis quand même car il sera le cadeau de Noël d’un petit garçon qui attrapera peut-être lui aussi le virus avec l’aide bienveillante de son grand père…

En lire plus

Skygalères …

Matériel, Skysensor

Pas de commentaire


Partager ce billet

Une fois le Skysensor installé et après avoir patienté une bonne semaine (le temps aurait-il un malin plaisir à se montrer capricieux chaque fois qu’on reçoit un nouveau matériel ?) j’ai pu enfin sortir le télescope et réaliser mes premiers tests. Et là ce fut la grosse déception ! J’ai d’abord cru qu’on m’avait revendu un matériel défectueux, puis j’ai réalisé que quelques mises au point s’imposaient :

  • Premier problème : sous tension. Lors des pointages, le Skysensor se réinitialisait quasi systématiquement. En manipulant le moteurs manuellement, j’ai constaté que lorsque que j’utilisait le mouvement sur 1 moteur, le Skysensor fonctionnait correctement, mais lorsque j’enclenchais simultanément le second moteur, le Skysensor se réinitialisait (comme s’il y avait une rupture d’alimentation). Le Skysensor était pourtant alimenté par la batterie d’une voiture berline qui n’a pas de problème pour délivrer un bon 12V 3A… Heureusement, ce soir là j’étais accompagné par un ami qui se révèle être un technicien professionnel de l’audiovisuel. Il m’a fait remarquer que j’avais un rallonge très longue (15 m) et que les courants continus basse tension perdent environ 0,5V tous les 5 mètres. C’est un problème qu’ils rencontrent fréquemment dans leur boulot. Mon Skysensor était donc probablement alimenté en 10,5V … Pour corriger le problème, le bon choix eu été de rapprocher le télescope de la voiture en supprimant la rallonge de 10 mètres (ce que j’ai fait avec succès plus tard) mais nous avons opté pour une autre solution…

  • Second problème : blocage moteur. Il arrivait parfois qu’un moteur se bloque en produisant un bruit montant dans les aigus (généralement le moteur de déclinaison). La réinitialisation du Skysensor ne résolvait pas le problème. J’ai constaté en démontant les moteurs et manipulant la monture avec les mouvements micrométriques sur 360° qu’il fallait fournir un effort beaucoup plus significatif sur certaines zones (points durs). La graisse vielle de 24 ans m’a semblé responsable et je me suis résolu à procéder au démontage, dégraissage et regraissage de la monture Super Polaris. J’ai constaté depuis un gain significatif de fluidité sur les 2 axes. J’ai aussi constaté qu’un rapprochement trop important de la vis sans fin de la roue dentée (pour minimiser le décalage / backlash) entraînait la survenue de points durs. Il s’est donc avéré néssaire de trouver un compromis entre une absence de point dur (qui requiert donc d’éloigner la vis sans fin) et minimisation du décalage (qui requiert donc de la rapprocher). Ce compromis est aussi sensible à régler que la collimation d’un télescope et se règle au 1/10 de tour de clef Allen

  • Troisième problème : blocage moteur encore ! Malgré le regraissage de la monture, le moteur continuait parfois de bloquer. Cette fois-ci, j’ai constaté qu’un rapprochement trop important des 2 roues dentées en sortie du moteur (la aussi en vue de minimiser le décalage) pouvait entraîner le blocage du moteur. Le truc c’est que j’avait prévu un minimum d’écart, mais il s’est révélé que sur certaines zones des 360° de rotation, cet écart entre les roues dentées diminuait (peut-être en raison de la source des points durs : sur certaines zones de la roue dentée, les encoches sont probablement légèrement moins profondes et appliquent un pression accrue sur la vis sans fin, rapprochant alors l’axe porteur de la roue dentée du moteur). Il m’a donc fallu me résoudre a laisser un écart entre les roues dentées plus important que souhaité pour résoudre ce blocage. Heureusement que le Skysensor fourni la compensation du décalage !

Vous l’imaginez, tous ces problèmes ne se sont pas résolus facilement et il m’a fallu près de 2 semaines pour tirer cette affaire au clair. Le Skysensor semble maintenant fonctionner correctement, mais je n’ai pas encore assez de recul pour en être complètement sûr. Dans tous les cas, vous saurez qu’en plus d’être gourmand en voltage, le Skysensor est aussi un animal sensible et délicat auquel ne conviennent que les montures bien graissées et parfaitement réglées !

En lire plus

Et voilà le Skysensor…

Matériel, Skysensor

2 commentaires


Partager ce billet

Vendu au prix exorbitant de 1500€ à l’époque, j’avais toujours considéré le système GOTO Skysensor comme une chose inatteignable : la bestiole valait plus cher que le télescope 100/1600 Super Polaris neuf !

Mais l’eau ayant coulé sous les ponts depuis les années 90, je commençais à me dire qu’un petit Skysensor des familles pouvait être une addition sympathique à mon télescope, qui apporterait un lot non négligeable d’avancées :

  • Super précision de pointage pour faire découvrir rapidement un grand nombre d’objets aux amis, et pour trouver facilement les objets à photographier (avec un alignement sur 3 étoiles bien éloignées, les objets tombent systématiquement pile au centre).
  • Ajout du PEC pour l’astrophotographie
  • Compensation du décalage des roues dentées (backlash) : le télescope répond immédiatement en cas de changement de sens de suivi !
  • Réglage précis de la vitesse de déplacement des moteurs en mode guidage
  • Possibilité de piloter le télescope depuis un ordinateur PC via l’interface RS-232 et un logiciel tel que C2A
  • Possibilité de faire de l’autoguidage toujours via l’ordinateur PC
  • Possibilité de localiser et suivre comètes et satellites

Le Skysensor serait donc un bon ticket pour faire rentrer ce vieux 100/600 dans la modernité. Seul problème : il ne se vend plus ! Mais bon, à 1500€ je ne le prendrais pas aujourd’hui encore, quand on voit qu’on trouve des raquettes GOTO neuves à 300€ sur certaines montures !

Cela dit j’ai vu passer la semaine dernière un Skysensor 2000 PC à 600€ dans les annonces d’occasion, et là j’ai pas pu résister! J’ai bien tenté de négocier, mais allez dire à un gars qui a payé son Skysensor 1500€ de vous le vendre 300…ça n’a pas vraiment marché. Alors je me suis lâché. Pour piloter un petit 100/600, c’est pas très raisonnable tout ça, mais à défaut de pouvoir m’offrir le télescope Takahashi de mes rêves, ça va mettre un peu de piment dans mes aventures avec le 100/600 !

Alors voilà, ça y est, le Skysensor est arrivé, et moi je suis content comme un gamin qui vient d’ouvrir ses cadeaux !

En lire plus

Dépoussièrage

Matériel

Pas de commentaire


Partager ce billet

Après 17 ans d’immobilisation, un dépoussiérage s’imposait. J’ai nettoyé tout l’extérieur du télescope avec du produit pour les vitres, puis il a bien fallu s’attaquer au miroir qui comportait d’importantes traces d’irisation autour des pattes de fixation : sans doutes s’agissait-il d’une substance émise par le caoutchouc au cours du temps. J’ai suivi la méthode recommandée, à savoir plonger le miroir dans un bain d’eau déminéralisée avec quelques gouttes de détergent vaisselle. Puis je l’ai frotté le plus délicatement possible avec une lingette microfibre pour lunettes de vue. La substance irisée était bien accrochée et il m’a fallu frotter pendant près de 15 minutes pour retrouver le miroir. Néanmoins quelques légères traces d’irisation subsistent encore, mais rien de comparable avec celles du début : les dernières traces ne voulant pas partir, il faudra s’en accommoder. L’état du miroir est néanmoins bon et on peut s’étonner de la bonne tenue de l’aluminure après 26 ans.

Le miroir du 100/600 2 mois après nettoyage. La poussière à déjà recommencé son travail de conquête, mais la photo accentue l'effet et le miroir parait bien plus propre à l'oeil nu. Notez la présence résiduelle d'irisation autour des pattes de fixation malgré le nettoyage...La pastille collée au centre a été ajoutée faciliter la collimation au laser. Cliquez pour zoomer l'image.

Après remontage du miroir, il a fallu s’attaquer à la collimation. En visuel d’abord, cela s’est révélé mission impossible sur un télescope à F/D 6 : les télescopes à courte focale sont très difficiles à collimater. J’ai donc du investir dans un laser de collimation Baader mark III qui m’a grandement facilité la tache. Mais ce n’était pas suffisant. J’ai du me fabriquer un occulaire de collimation style cheshire de fortune en perçant un boitier de pellicule 24×36 en son centre. En effet, la boite de pellicule 24×36 a cet énorme intérêt qu’elle s’adapte parfaitement dans un porte occulaire au coulant 31,5, et l’énorme défaut d’être plutôt difficile à se procurer désormais… Le cheshire oblige à bien centrer l’oeil dans le porte occulaire pour la vérification du centrage des miroirs. Sans lui, on a vite fait de décaler de quelques millimètres son oeil de l’axe focal ce qui altère immédiatement fortement la perception de l’alignement des miroirs et la rend impossible à juger, en tous cas sur un télescope de courte focale. Le cheshire est donc l’outil indispensable de la collimation, avant même le laser!

Le cheshire maison, le chercheur 8x50 et le porte occulaire micrométrique. Cliquez pour agrandir.

Enfin j’ai démonté et graissé la crémaillère, changé le chercheur d’origine, trop peu lumineux, par un 8×50 et j’ai ajouté un porte oculaire micrométrique trouvé en voyage au Japon. J’ai également adapté une lunette Orion Short tube 80/400 achetée d’occasion pour le guidage photo. Voici le télescope enfin prêt pour de nouvelles aventures !

Le télescope Perl Vixen 100/600 Super Polaris de 1984 prêt à reprendre du service ! Cliquez pour agrandir.

En lire plus